.

Des ((Bayam-sellam)) pour booster l'économie du pays
300 d'entre elles suivent depuis hier à Yaoundé une formation sur la gestion et les techniques commerciales à l'initiative au Fonds national de l'emploi
• D'abord considéré comme une activité éphémère ou de transition, le métier de «Bayam- sellam» avec le temps est devenu pour beaucoup de femmes, une activité principale et permanente dont les revenus s'avèrent de plus en plus importants. Aujourd'hui, incontestablement, les «Bayam-sellam», jouent un rôle important dans l'économie du pays, a fait savoir le chef d'agence pour la région du Centre du Fonds national de l'emploi, Jacques Ledoux Etonde. Compte tenu de l'impact de cette activité dans l'économie nationale, le FNE a jugé opportun d'appuyer les efforts de ces commerçantes en leur offrant d'une part «une formation professionnelle spécialisée en gestion et techniques commerciales et d'autre part en leur octroyant des financements remboursements à court ou à moyen terme», révèle un des responsables de la formation, Jean Pierre Tchakoua. Puisque à l'issue de cette formation chaque personne recevra 100 000 Fcfa en guise de financement, remboursable sur une durée d'un an.
Cette initiative du FNE, est la troisième du genre. Et pour cette formation, 300 personnes sont concernées. Elles sont toutes commerçantes dans des marchés de la cité capitale. Et elles appartiennent à des groupes organisés. Cinq groupes au total. A savoir :
• l'association des Beyam-sellarn (Asby),
• Association de lutte contre l'insalubrité au marché d'Etoudi (Alcie),
• Groupe des amis du marché du Mfoundi hangar (Gamm),
• l'Association nationale des exploitants à la sauvette du Cameroun (Anescam) et
• Divinity.
La formation s'articule autour de quatre modules.
Techniques commerciales
• Le premier module intitulé «sociologie générale des Bayam-sellam », se focalise sur cinq thèmes. Entre autre: la connaissance de soi-même, qualités professionnelles d'une «Bayam-sellam», rapport vendeuse-client, règlement de conflit entre «Bayam-sellam» et organisation sociale des «Bayam-sellam». Ce module selon le sociologue M. Tchakoua, vise à assainir l'environnement des «Bayam-sellam» et le rendre viable.
• Le deuxième module, tenue et suivi des comptes, a pour objectif de faire maitriser aux commerçantes des techniques commerciales. C'est pourquoi dans ce module il est question de montrer aux uns et autres comment gérer les stocks, comment faire des inventaires, et comment tenir un registre comptable.
• Le troisième module, porte sur les droits et obligations de ces commerçantes. Leurs droits vis-à-vis des pouvoirs publics et leurs obligations envers la Communauté urbaine et le payement des impôts.
• Dans le module quatre, les «Bayam -sellam» apprendront comment développer cette activité et la rendre plus prospère.
Cette formation qui a débuté hier à Yaoundé, s'achève le 21 janvier prochain.

vendeuse-fruitz3Des Bayam-sellam pour booster l'économie du pays 

300 d'entre elles suivent depuis hier à Yaoundé une formation sur la gestion et les techniques commerciales à l'initiative au Fonds national de l'emploi

D'abord considéré comme une activité éphémère ou de transition, le métier de «Bayam- sellam» avec le temps est devenu pour beaucoup de femmes, une activité principale et permanente dont les revenus 

  s'avèrent de plus en plus importants.

 

Aujourd'hui, incontestablement, les «Bayam-sellam», jouent un rôle important dans l'économie du pays, a fait savoir le chef d'agence pour la région du Centre du Fonds national de l'emploi, Jacques Ledoux Etonde. Compte tenu de l'impact de cette activité dans l'économie nationale, le FNE a jugé opportun d'appuyer les efforts de ces commerçantes en leur offrant d'une part «une formation professionnelle spécialisée en gestion et techniques commerciales et d'autre part en leur octroyant des financements remboursements à court ou à moyen terme», révèle un des responsables de la formation, Jean Pierre Tchakoua. Puisque à l'issue de cette formation chaque personne recevra 100 000 Fcfa en guise de financement, remboursable sur une durée d'un an. Cette initiative du FNE, est la troisième du genre. Et pour cette formation, 300 personnes sont concernées. Elles sont toutes commerçantes dans des marchés de la cité capitale. Et elles appartiennent à des groupes organisés. Cinq groupes au total. A savoir :

 

  • l'association des Beyam-sellarn (Asby), 
  • Association de lutte contre l'insalubrité au marché d'Etoudi (Alcie), 
  • Groupe des amis du marché du Mfoundi hangar (Gamm), 
  • l'Association nationale des exploitants à la sauvette du Cameroun (Anescam) et 
  • Divinity 
La formation s'articule autour de quatre modules. 


Techniques commerciales 

  • Le premier module intitulé «sociologie générale des Bayam-sellam », se focalise sur cinq thèmes. Entre autre: la connaissance de soi-même, qualités professionnelles d'une «Bayam-sellam», rapport vendeuse-client, règlement de conflit entre «Bayam-sellam» et organisation sociale des «Bayam-sellam». Ce module selon le sociologue M. Tchakoua, vise à assainir l'environnement des «Bayam-sellam» et le rendre viable. 
  • Le deuxième module, tenue et suivi des comptes, a pour objectif de faire maitriser aux commerçantes des techniques commerciales. C'est pourquoi dans ce module il est question de montrer aux uns et autres comment gérer les stocks, comment faire des inventaires, et comment tenir un registre comptable. 
  • Le troisième module, porte sur les droits et obligations de ces commerçantes. Leurs droits vis-à-vis des pouvoirs publics et leurs obligations envers la Communauté urbaine et le payement des impôts.
  • Dans le module quatre, les «Bayam -sellam» apprendront comment développer cette activité et la rendre plus prospère. 

Cette formation qui a débuté hier à Yaoundé, s'achève le 21 janvier prochain.

Fonds National de l'Emploi : Un instrument de l'emploi au service de tous
Tous nos services sont GRATUITS

Tél +(237) 222 22 51 81  -   B.P. 10079 Yaoundé - Cameroun    -     Email : contact@fnecm.org