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 entreprises de distribution, à l’affichage et aux entreprises de communication audiovisuelle, a entrainé l’apparition de nouveaux opérateurs privés. Le paysage médiatique compte aujourd’hui 605 titres, 68 chaînes de radio, 06 chaînes de télévision, 17 producteurs audiovisuels, 47 télé distributeurs, une trentaine de journaux cybernétiques et 01 messagerie. La communication publicitaire n’est pas en reste, avec 66 régies publicitaires et 27 agences conseils, tandis que dans le secteur de l’imprimerie, l’on recense une centaine d’imprimeries.

Cette libéralisation a permis au secteur d’amorcer un véritable essor. Le secteur communication s’est ainsi vu propulsé au devant de la scène. Il occupe aujourd’hui une place prépondérante dans l’évolution des affaires et du monde au point de devenir incontournable pour toute entité, entreprise ou pays aspirant au développement.

Le flux incessant de nouveaux opérateurs et intervenants privés a eu pour corolaire une émulation et une occurrence sans précédent. Avec la vulgarisation et l’évolution des TIC, on assiste à l’apparition de nouveaux métiers. Pour satisfaire la demande de plus en plus croissante en professionnels, l’offre de formation s’est accrue. Elle est caractérisée d’une part par un système universitaire qui propose pour la majorité des formations dites généralistes avec pas, ou très peu de spécialisations, et d’autre part, une insuffisance en centres de formation à vocation technique, exception faite du Centre de formation professionnelle audiovisuelle (CFPA) de la CRTV. On relève notamment une quasi inexistence d’offres de formation académique, voire universitaire, concernant les métiers de l’imprimerie et certains métiers en communication publicitaire. La formation sur le tas devient de fait la règle, avec toutes les imperfections qu’elle peut recéler : manque d’infrastructures, manque de professeurs ou formateurs qualifiés, plan de formation en inadéquation avec les exigences et les réalités du marché de l’emploi, etc.

Toutefois, en marge du dynamisme observé, il convient de relever un ensemble de disfonctionnements dans le secteur, notamment le désordre instauré par les intervenants et le laissez aller des uns et des autres. Toute chose qui contribue à ternir considérablement l’image de la communication : absence de déontologie de certains professionnels des médias, mauvaises conditions de travail, rémunération insuffisante, précarité, gestion approximative de certaines structures, multitude d’aventuriers, clientélisme, équipements insuffisants, etc.

Eu égard à ces multiples problèmes qui minent ce secteur d’activité, des efforts inlassables sont menés par l’administration de tutelle, des professionnels indépendants et autres organisations internationales, afin d’y apporter des solutions idoines. C’est dans cette optique que le FNE intervient dans le cadre de sa mission d’appui aux entreprises, en leur offrant une plateforme d’échanges constructifs leur permettant de trouver des éléments de solutions aux obstacles soulevés dans le secteur.

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